mardi 19 mai 2009

Culture, culture...

L'ENFANT MAUDIT


De toute sa vie Gabriel ne s'est jamais plaint. Il n'a jamais osé se poser de questions non plus. Qui étaient ses vrais parents, par exemple ? Pourquoi en 1945 a-t-il été adopté par un couple de paysans de la Creuse ? Pourquoi un flic le traite-t-il un jour de "rejeton de Boche" ? Pour Gabriel, il est temps d'explorer ses origines.
En fouillant son histoire, l'"enfant maudit" va fouiller des épisodes obscurs de l'Histoire de France. Et d'ailleurs, en même temps que Gabriel, le pays entier se remet en question. Car ce moment, c'est mai 68… 

Monin et Galandon m'avaient marqué avec "l'Envolée Sauvage", ils recommencent avec une histoire qui remonte à la seconde guerre mondiale, en parlant de ses françaises qui avaient des relations avec des soldats allemands. Le récit est fluide, flash-backs et histoire principale s'enchaînent sans qu'on s'y perde.
Une histoire pleine de sensibilité servie par un dessinateur qui confirme son coup de crayon avec ses visages aux traits anguleux et expressifs. On y sent l'influence de Cyril Pedrosa("Ring Circus"), mais il semble s'en détacher.
La palette des couleurs est agréable, changeante selon la période, des très belles atmosphères.
Le petit plus avec la première édition est un cahier graphique de 8 pages, avec des études de personnages, des lieux...
Un premier tome promettant, et arrivé à la fin, on en redemande encore. À suivre...

L'enfant maudit
Scénario : Laurent Galandon
Dessin : Arno Monin
Edition : Bamboo
Collection : Grand Angle 
Date de parution : dispo(sortie le 6 Mai 2009)

2 tomes prévus


L'ÉTRANGE VIE DE NOBODY OWENS


C'est un roman noir, gris et blanc, c'est un livre sur l'enfance, c'est un livre où il y a de l'humour, de la tendresse et l'humanité, c'est un livre sur l'apprentissage, sur comment grandir, c'est un livre sur la vie, avec ses bosses et ses nids de poule, mais aussi ses moments de bonheur.
C'est un livre rempli de rêves et de douceur, qui entraîne dans des cimetières remplis de fantômes et de goules, de personnages effrayants.
C'est un livre magique avec de belles illustrations de Dave McKean. Ce livre est profond et on y plonge avec délice...

PROVA D'ORCHESTRA


Dans une église du XIIéme siècle, un chef d’orchestre essaie de mener à bien une répétition. Le film est tournée semblable à un documentaire télévisé, mené par des interviews. Musiciens et délégués syndicaux se rebellent jusqu’à l’apothéose pour retrouver l’unisson musical. Fellini n’a jamais voulu faire un film politique. Mais seulement un film qui interprète l’émotion ressenti lorsque les musiciens s’unissent harmonieusement après la cacophonie des préparatifs. Il parle de communion, de passion, d’envolées spirituelles et de sensations vitales.

Un film étonnant avec un magnifique dérapage contrôlé, plein de poésie sur le monde musical sur fond politique. Fellini est véritablement "il Maestro" non seulement de l'orchestre mais aussi du film, épaulé par la superbe musique de Nino Rota.

Voilà pour aujourd'hui. Alors je ne sais pas pourquoi tout est souligné, blogger déconne encore...

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