Bon lui, il faisait pas partie du festival mais il m'a quand même attrapé. C'est un pianiste qui joue du Chuck Berry et qui veut faire le tour de l'Amérique en jouant du piano, un pianiste philosophe qui veut sauver la planète en occupant les gens avec de la musique pour que pendant ce temps-là, ils ne polluent pas. Je me suis retrouvée à jouer du piano("jouer" est un grand mot) devant tout le monde en face de la mairie. Il voulait m'embarquer, bon jouer du piano, ok, mais là j'ai dit non.
Cie Dérezo
Née en 1996 de la rencontre de comédiens et techniciens issus pour la plupart de l'ENSATT (Ecole de la rue Blanche) et mus par une même envie de théâtre, la Compagnie Dérézo a évolué depuis, au fil des rencontres artistiques.
Une étape importante fut l'implantation d'une équipe de 10 professionnels, artistes, techniciens et administratifs, en mai 2000 à Brest.
Au fil des rencontres, Dérézo est devenu un collectif d'artistes, sous la direction d'un metteur en scène, Charlie Windelschmidt ; paradoxe, où chacun doit se sentir responsable de la chimie mise en place lors de l'élaboration d'un spectacle.
La posture de la plasticienne, des créateurs son, lumière, plateau, du metteur en scène, de l'acteur, de l'auteur est identique : toute proposition a la même valeur artistique dans l'acte de recherche théâtrale.
La notion de collectif s'est peu à peu imposée, mêlant aventure humaine et aventure théâtrale, afin de mieux remettre en cause notre engagement d'artiste dans la cité, et d'offrir une permanence artistique.
Il aura fallu apprendre, autant sur les plateaux que dans les bureaux, à cerner puis à nommer ce point focal qui nous constituait. Cette singularité qui regardait le théâtre comme nous ne l'avions pas appris.
Dans ses recherches, la compagnie propose des formes se déployant en salle comme en extérieur, en France comme à l'étranger.
Autant de lieux, autant de gens, autant d'arts.
Se poser la question du « quoi jouer ? », celles du « où jouer quoi ? » et « pour qui ? », donc « comment ? ».
Rêveurs sur le fil de l'arrogance, c'est la rage qui anime notre obsessionnelle question : « comment être humain ? ».
Deuxième ouverture
Le reste de la soirée j'ai revu Acidu et j'étais en accueil public sur Réverbère, et après il a plu, trop.
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