jeudi 29 octobre 2009
Micmacs à tire-larigot
Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l'hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger. Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, nos chiffonniers rejouent, avec une imagination et une fantaisie dignes de Bibi Fricotin et de Buster Keaton, le combat de David et Goliath...
Au-delà de la publicité un tantinet excessive(je ne compte plus le nombre de fois que j'ai vu la bande-annonce), et d'un scénario un peu basique et parfois tiré par les cheveux(le triomphe des petits sur les grands, des pauvres sur les riches, ect...), ce film est truffé de poésie. Références cinématographiques et rêve s'y côtoient. Un cinéma bariolé, fantastique et insolite avec des personnages au fort caractère (et avec des belles tronches) dans un univers improbable. Souci du détail dans les décors, un seul visionnage du film ne permet pas d'y voir tout les détails(et c'est p'tet pour ça que je vais sûrement retourner le voir). Tout se passe dans un Paris mythologique avec une très belle photographie et lumière.
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