Un petit morveux qui parle à son chapeau-tigre veut participer à une course déguisée pour remporter une mystérieuse fusée... Un court-métrage d'animation à l'ambiance schizophrène, très inspiré par l'univers des jeux vidéo réalisés par quatre étudiants de l'école Supinfocom Valenciennes en 2008.
Jean Albert avait mangé quelque chose qui ne passait vraiment pas et qui lui donnait un drôle de teint, mais restait toujours aussi fier de sa moustache.
Un joli clip de Coldplay, dessiné à la craie sur le sol, animé image par image. Je vous mets le lien, parce que je ne peut pas le mettre sur le blog, vidéo protégée. Mais allez le voir, ça vaut le détour... http://www.youtube.com/watch?v=Lb9X5jMofEo
Workshop réalisé lors des semaines spécifiques à l'école avec le chorégraphe et danseur Osman Khelili, d'origine brésilienne et qui travaille actuellement sur le cannibalisme. Sur les thèmes de l'animalité, du marathon, du partenaire invisible, de la cuisine, et du rôti. Moi j'étais en mission reportage, dessins, photos et vidéos à l'appui, enfin surtout du dessin. Très bon workshop, bonne ambiance, Osman était très intéressant(mais quand même un voleur, il a piqué la caméra à la fin, soi-disant sans faire exprès), tout ce qu'il y avait attrait à la chorégraphie est venu doucement, avec un magnifique final. Bon bref, quelques photos, un montage des répétitions et traînage de gens par-terre, et puis les dessins, quand je pourrais...
Les Yes Men (Béni-oui-oui) sont deux activistes du canular (Jacques Servin et Igor Vamos, connus sous les pseudonymes de Andy Bichlbaum et Mike Bonanno), qui dénoncent le libéralisme par la caricature. En se faisant passer pour des intervenants de l'OMC, ils ont entre autres prononcé des discours satiriques sur la privatisation du marché des votes, sur l'apologie de l'esclavage à domicile, qui n'ont pas suscité de réactions particulières de la part des spectateurs et participants présents, si ce n'est des remerciements. Ils ont ensuite diversifié leurs cibles, parmi lesquelles George W. Bush et le groupe chimique Dow Chemical. Le 12 novembre 2008, ils ont diffusé à cent mille exemplaires dans les rues de New York un faux numéro du New York Times titrant à la une « Iraq War Ends » (« La guerre en Irak est finie »). En 2001, un mail demande à gatt.org l'intervention de l'OMC à une conférence intitulé « Les textiles du futur » en Finlande, les Yes Men répondent à l'appel en poussant jusqu'au grotesque : l'abolition de l'esclavage fut une entrave à la liberté des confédérés. Ils continuent alors en précisant qu'elle aurait de toute façon fini par arriver naturellement. En effet l'esclave coûte cher car il faut le nourrir et l'habiller, alors qu'un employé délocalisé ne coûte qu'un maigre salaire. Aucune réaction ne se fait dans le public jusqu'à la présentation de l'AVE (Appendice de Visualisation des Employés), un accessoire en forme de phallus doré censé être un appareil permettant le contrôle et la soumission totale de l'esclave. Les seules réactions qui suivent sont des éclats de rire, sans que la supercherie ne soit découverte. Plus tard, une femme se dira extrêmement offensée du fait que l'outil ne soit présenté que sous une forme masculine. Devant l'absence de réaction des assemblées, les Yes Men décident de pousser le canular plus loin. Ils le testent sur des étudiants. Lors d'une présentation dans un amphithéâtre, ils distribuent des hamburgers puis énoncent la thèse suivante : la famine dans le tiers monde est un problème pour l'OMC car les personnes qui meurent de faim travaillent mal et produisent peu de richesses. L'OMC propose donc une solution économique : munir les pauvres en filtres permettant de recycler les excréments pour en faire de la nourriture. Ils expliquent qu'un partenariat s'est fait avec McDonald's et qu'il pourrait être judicieux de construire des pipelines important des pays riches la matière première. Cette fois-ci, l'assemblée réagit, d'autant plus qu'elle apprend que les hamburgers qu'elle mange sont ces produits expérimentaux. Les Yes Men se font huer, quelqu'un élève la voix : « Monsieur, je ne nourrirais même pas mon chien avec ça, et c'est à des êtres humains que vous voulez donner ça ! » Les Yes Men concluent de ces expériences que les étudiants sont plus intelligents que les précédents parterres de gens qu'une éducation néolibérale a rendu dociles ou inattentifs à n'importe quelle idée qui leur est proposée. Les Yes Men, voyant que le canular des excréments est trop gros, décident de le remplacer par un autre, dans la conférence de Sidney qu'ils préparent. À Sidney, ils expliquent que l'OMC a compris que la mondialisation qu'elle voulait avait pour conséquence majeure de fragiliser les plus faibles. Par conséquence, l'OMC va être dissoute pour laisser la place à un organisme qui contrôlera que les entreprises soient responsables envers tous les citoyens du monde. L'assistance plébiscite la décision et émet même des suggestions pour la nouvelle organisation, comme celle de placer son siège dans un pays du Sud (certains pays ne peuvent pas se payer de bureaux à Genève, là où se trouve le siège de l'OMC). La presse relaie l'information provoquant des réactions auprès de réels responsables officiels, avant que l'OMC ne démente l'information.
Leur site Les Yes Men font partie des fondateurs du collectif activiste et artistique RTMark qui s'est fait connaître, en 1993, pour avoir échangé les boites vocales de 300 poupées Barbie et G.I. Joe avant de les remettre en magasin. En 1996, ils avaient réussi à faire ajouter au jeu de simulation SimCopter (écoulé à 80 000 exemplaires) des hommes s'embrassant, au nez et à la barbe de Maxis. Sous le nom de Yes Men, ils se sont fait remarquer avec le site gwbush.com, alors candidat à la présidence, qui était une version légèrement modifiée du site de George W. Bush Jr. Ce dernier avait commenté l'affaire en affirmant qu'il fallait limiter la liberté d'expression sur Internet. Continuant dans le registre de l'imposture, ils utilisent l'ancien nom de l'OMC et créent le site gatt.org, suffisamment proche du site officiel pour leur valoir des propositions d'interventions à des conférences.